Reporters en guerre
Selon le rapport annuel de Reporters sans frontières (RSF), l’Amérique latine est la région la plus létale pour les journalistes. Les Etats «en paix», comme le Mexique, sont devenus plus dangereux que ceux en guerre.

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La tristesse de l’habitude
Quand nous sommes-nous habitués à ces choses-là? A ces scandales que nous n’accueillons plus qu’avec un haussement d’épaules, comme un banal changement d’entraîneur au FC Sion? Sans doute est-ce leur répétition qui finit par les installer dans le décor au point qu’ils nous indiffèrent ou presque. «L’histoire est prise dans une boucle», chantait Noa Kirel pour Israël au concours Eurovision de la chanson le 13 mai. C’était la veille des 75 ans de la déclaration d’indépendance de son pays, et c’était peu après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens.

Ukraine: il faudra bien faire la paix
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, la voix des pacifistes est presque inaudible en Suisse. Des bords du Léman à La Chaux-de-Fonds, chrétiens de gauche, mennonites et quakers remettent pourtant en question l’idée qu’une aide militaire massive à Kiev ramènerait la paix à l’est de l’Europe.

L’odeur de la poudre
«Je suis très préoccupé par le climat guerrier qui règne actuellement un peu partout dans le monde, y compris en Suisse. On a l’impression que certains acteurs, même d’anciens pacifistes, sont comme emportés par l’ivresse de la guerre.» Cette déclaration du conseiller fédéral Alain Berset, le 4 mars, accusé de reprendre «le narratif russe» et critiqué par son propre camp socialiste, a fait mouche dans les milieux suisses opposés à la guerre.