L’Eglise d’Europe apprend le dialogue
Réunis à Prague du 5 au 9 février, 200 délégués des Eglises nationales ont participé à l’étape continentale du synode lancé par le pape François. Près de 400 personnes s’y sont jointes à distance pour aborder tous les thèmes, sans tabou mais avec respect.

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Synode: l’Eglise poursuit son chemin
A Rome, les 365 membres du synode sur l’avenir de l’Eglise ont mis un terme à leurs travaux le 28 octobre. Au-delà du contenu du rapport intermédiaire – un nouveau synode sera réuni en octobre 2024 –, la composition et l’esprit de l’assemblée rendent l’événement historique.

Ouverture du synode
La première assemblée générale du synode sur l’avenir de l’Eglise a lieu à Rome jusqu’au 29 octobre sur le thème «Pour une Eglise synodale: communion, participation et mission». Une première marquée par la participation de laïcs et un document de travail fruit des remontées des différents continents.

L’Eglise est universelle
L’Eglise catholique est en chemin, guidée par l’Esprit, sous la houlette du pape François qui réunit des évêques et des représentants du monde entier à Rome pour l’avant-dernière étape du processus synodal, et c’est réjouissant. Mais il est resserré, le chemin qui conduit à la vie (Mt 7, 14); il faut se méfier du large chemin pavé de bonnes intentions. Le synode doit ressembler aux promenades du dimanche où l’on va conversant sans se fixer de but au préalable. On ne se hâte pas afin de mieux s’écouter. C’est cela, l’Eglise synodale: une Eglise «de l’écoute», qui sait «qu’elle a beaucoup à apprendre», selon l’Instrumentum laboris, le document mis à disposition des membres de cette assemblée. Ses auteurs, au terme des phases nationale et continentale, ont tenu à souligner que l’Eglise synodale «se caractérise aussi par la capacité de gérer les tensions».