Un tapis si fragile
Le vent souffle en ce matin du 6 mars dans la plaine d’Ur, lieu de naissance d’Abraham, père des croyants, et le regard porte à l’infini. Quelques tapis, des chaises en nombre limité, une estrade pour accueillir le pape François et les chefs religieux irakiens – chrétiens, musulmans, mandéens, Yézidis – venus ici se reconnaître fils du même père et s’unir dans une prière commune.

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Benoît XVI était ouvert au dialogue
Doyenne de la Faculté de théologie de l’Université de Genève et codirectrice de publication d’Une bible des femmes (Labor et fides 2018), Elisabeth Parmentier loue l’engagement de Benoît XVI dans l’amélioration des relations entre Eglises chrétiennes.

«Benoît, que ta joie soit parfaite!»
C’est par une célébration simple, sobre et priante, adaptée à son statut de pape émérite, que les chrétiens ont dit adieu à Benoît XVI jeudi 5 janvier. Une messe présidée sur la place Saint-Pierre par le pape François devant quelque 45’000 personnes, «le peuple fidèle de Dieu qui, rassemblé, accompagne et confie à Dieu la vie de celui qui a été son pasteur».

Un «humble travailleur» usé par les crises
Les catholiques ont dit le 5 janvier un dernier adieu au pape émérite Benoît XVI, décédé le 31 décembre à l’âge de 95 ans, dix ans après sa démission. Le souverain pontife venu de Bavière n’a jamais fait l’unanimité, mais il ne s’est pas dérobé devant sa tâche.