Neutraliser la guerre
Neutralité: en six semaines de guerre en Ukraine, le mot court sur les lèvres des diplomates. Dans les salons feutrés des chancelleries, on l’évoque comme la solution du moindre mal d’un conflit déjà lourd de nombreux maux. Ce nouveau statut, s’il était adopté par Kiev – un dénouement encore très hypothétique –, serait une porte de sortie permettant de contenir la furie de Vladimir Poutine.

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Ukraine: il faudra bien faire la paix
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, la voix des pacifistes est presque inaudible en Suisse. Des bords du Léman à La Chaux-de-Fonds, chrétiens de gauche, mennonites et quakers remettent pourtant en question l’idée qu’une aide militaire massive à Kiev ramènerait la paix à l’est de l’Europe.

L’odeur de la poudre
«Je suis très préoccupé par le climat guerrier qui règne actuellement un peu partout dans le monde, y compris en Suisse. On a l’impression que certains acteurs, même d’anciens pacifistes, sont comme emportés par l’ivresse de la guerre.» Cette déclaration du conseiller fédéral Alain Berset, le 4 mars, accusé de reprendre «le narratif russe» et critiqué par son propre camp socialiste, a fait mouche dans les milieux suisses opposés à la guerre.

Solidarité: des Ukrainiennes au Jura
Un an après avoir amené deux Ukrainiennes et leurs enfants dans le Jura, Richard Crevoiserat et sa famille continuent de les entourer comme ils l’avaient promis. Les petits ont grandi, la famille a trouvé ses marques. Leurs permis S viennent d’être renouvelés, car la guerre continue.