Le coeur de Cosey
A quoi reconnaît-on la valeur d’un engagement, plus encore d’un amour? A la fidélité dans la durée. C’est le cas de Cosey, gloire discrète et attachante de la BD. Depuis plus de quatre décennies, la passion du dessinateur vaudois pour le Tibet n’a pas varié d’un iota. Elle a commencé en 1975 avec les premiers pas de Jonathan. Elle s’achève aujourd’hui avec la dix-septième aventure – avant tout intérieure – de son héros qui n’a pas grand-chose d’héroïque, mais tout d’un de ces pèlerins du 20e siècle: un Européen idéaliste de l’après-1968, un Occidental éternellement jeune qui doute et qui cherche, en quête de sa propre voie spirituelle.

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BD: La potion magique des libraires
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Cosey honoré à Bâle
Le Cartoonmuseum de Bâle célèbre Cosey, son double Jonathan et leur tropisme pour le Tibet. On voit pertinemment à quel point le dessin du Vaudois est imprégné par les horizons culturels qui l’aimantent.