OEuvres de l’artiste saviésane Isabelle Tabin-Darbellay et du maître verrier fribourgeois Michel Eltschinger, dix très beaux vitraux placés sous l’inspiration du Cantique des créatures célèbrent les septante ans de la consécration de l’église de Saint-Martin, dans le Val d’Hérens.

«Bien joué», applaudit Le Quotidien jurassien au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’été de 2020 qui se sont déroulés à Tokyo «après dix ans de préparation, un report d’un an et des mois d’incertitudes», ajoute 24 Heures en saluant l’organisation japonaise. Le Temps estime néanmoins que «la magie» des JO n’était intacte qu’«en surface»: «Cela aurait pu être partout ailleurs, et même dans différents endroits, que l’on n’aurait pas vu la différence». Qui, à part les athlètes et leurs entraîneurs, a totalement vibré?

Après deux week-ends olympiques, le troisième et dernier étant devant nous, la Suisse affichait une santé réjouissante à Tokyo. Avez douze médailles, peut-être plus à l’heure actuelle, elle surpassait déjà l’objectif de faire aussi bien qu’à Rio, soit monter sur sept podiums. Ces belles performances se produisent cependant dans des stades déserts, le coronavirus étant passé par là. Dans ces conditions, vibrons-nous vraiment devant notre petit écran à des heures indues?

En 1958 paraît à titre posthume Le Guépard, l’unique roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Puis Luchino Visconti en a fait une splendeur cinématographique. Le prince de Salina est le vieux fauve le plus lucidement mélancolique de l’histoire de la littérature.

Rédigé au Brésil en 1941 alors que le Vieux Continent est la proie du nazisme, Le Monde d’hier de Stefan Zweig est un éloge émouvant de l’empire austro-hongrois et de ses valeurs bafouées. Peu avant, Vienne brillait de mille feux et l’Europe vivait son apothéose. Avant la catastrophe. Irrémédiable.

En un an et demi, la pandémie a suscité un nombre incalculable de théories et d’élucubrations. Elle a aussi provoqué son lot de prédictions sur «le monde d’après».

La rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève le 16 juin a décrispé le dialogue difficile entre Washington et Moscou. C’est déjà ça.

Le bicentenaire de la mort de Napoléon est commémoré cette année. Qu’en est-il du rapport du plus Français des Corses à la Suisse? Que pèsent la République helvétique de 1798 et l’Acte de Médiation de 1803 dans la généalogie de la Confédération? Eclairages avec l’historien franco-gruérien Alain-Jacques Tornare.

Jean Tulard, l’éminent spécialiste de Napoléon, estime qu’il existe plus de livres sur l’illustre Corse – 80’000 titres et quelques – qu’il n’y a de jours (environ 70’500) nous séparant de sa mort sur l’île de Sainte-Hélène le 5 mai 1821.

«La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens.» A l’aune du conflit israélo-palestinien, cette maxime du stratège prussien Carl von Clausewitz a le don de plonger dans un abîme de perplexité.